L’aéroport est une infrastructure importante pour le canton de Genève, en termes d’emplois, d’activité économique et touristique et pour la Genève internationale. Mais l’activité aéroportuaire engendre également des pollutions sonores et atmosphériques. C’est pourquoi il est essentiel que son développement soit concerté et maîtrisé, pour ne pas imposer à la population et à l’environnement d’importantes nuisances.

Le nombre de passagères et de passagers à l’aéroport de Genève a plus que doublé ces quinze dernières années, dépassant désormais 17 millions par an. En 2030, il est prévu 25 millions de passagères et passagers et 236’000 vols par année, ce qui représente un avion qui décolle ou atterrit toutes les 90 secondes, 18h/24, et de nouveaux vols long-courriers de nuit.

100’000 personnes subissent les nuisances de l’aéroport

OUI à une véritable concertation

Une véritable concertation autour d’une institution majeure pour notre canton.

La stratégie de développement de l’aéroport doit être en ligne avec les besoins de la population et de l’environnement. Toute la région sera gagnante grâce à un développement concerté misant sur la qualité du service et le respect des riverain∙e∙s.

30 millions : coût sur la santé généré par l’aéroport de Genève en 2014

OUI à des nuits apaisées

Une politique de limitation des nuisances

Les pollutions sonores et atmosphériques engendrent de nombreux problèmes de santé, qui ont un coût important. Pourtant, les autorités annoncent une augmentation de la pollution à l’avenir. Ce n’est pas une fatalité, la santé devrait être au centre de la gestion de l’aéroport.

+50% d’augmentation de passagers prévue entre 2013 et 2030

OUI à un aéroport maîtrisé

Un développement raisonné et raisonnable de l’aéroport de Genève

L’aéroport de Genève est important pour l’économie genevoise et romande. Mais son développement ne doit pas se faire au détriment du climat et des riverains. Un cadre doit être posé pour les années futures.

Pour un avenir durable de l’aéroport

Il est aujourd’hui important d’orienter notre aéroport pour qu’il réponde d’abord aux besoins prioritaires de la population, de la Genève internationale et de l’économie régionale. Misons sur la qualité, et non sur la quantité, avec un aéroport responsable qui réduit son impact sur le climat, préserve la santé de la population, la valeur de notre sol, l’environnement et les conditions de travail.

L’initiative pour un pilotage démocratique de l’aéroport permet de le faire. Elle oriente l’action de nos autorités pour garantir la limitation des nuisances et une véritable concertation.

L’initiative apporte des réponses. Si elle est acceptée :

  • La limitation des nuisances fera partie de l’action de l’Etat dans ses décisions relatives à l’aéroport, alors que le contre-projet donne la priorité à la qualité de la desserte au détriment de l’environnement et de la qualité de vie. (article 2).
  • Les autres politiques publiques seront respectées, en particulier la santé, l’aménagement du territoire et l’environnement, alors que le contre-projet, s’il mentionne la limitation des nuisances, la conditionne directement à des intérêts économiques non définis (article 3).
  • La concertation sera étendue, pour permettre un débat démocratique sur la planification de l’aéroport en intégrant les communes, alors que le contre-projet laisse le gouvernement piloter seul ses rapports avec l’aéroport (article 4).

LE 24 NOVEMBRE VOTEZ OUI À L’INITIATIVE
POUR UN PILOTAGE DÉMOCRATIQUE DE L’AÉROPORT DE GENÈVE

Non au contre-projet qui n’apporte aucune amélioration à la situation actuelle.

Argumentaire et texte détaillé de l’initiative